L’argent est au coeur de cette grande comédie créée par Molière en 1668. L’amasser, l’accumuler, le conserver, est aujourd’hui encore, au coeur de nos paradoxes.
Et si, pour mieux parler de l’avarice, nous imaginions un théâtre minimaliste riche de son public, riche de ce que nous partageons ? Dans cette mise en scène joyeuse et singulière, le public est invité à venir avec, au choix, quelques vêtements ou tissus, boîtes, paniers, livres... ou bien avec les mains vides. Les
comédiens se présentent en sous-vêtements et cette troupe de cigales ne jouera qu’avec ce que le public aura bien voulu lui apporter ! La représentation finie, tout ce fatras d’affaires, devenu richesses le temps du spectacle, est redistribué à des associations. Un Avare brigand qui fait sauter joyeusement le verrou de nos cassettes, un classique étonnant de modernité !
